Retrouvez ici quelques brèves de registres découvertes lors de nos recherches
"L'an mil huit cent quarant-neuf et le seize Avril, à sept heures du matin, par devant nous, Pierre Vieu, maire de la commune de Rieux-Minervois, a comparu le Sieur Henry Saint Pierre, propriètaire, domicilié dans cette commune, lequel nous a dit que dans la nuit du quinze Avril courant, des personnes mal intentionnées se sont permis de porter devant la porte de sa maison d'habitation, un âne mort portant sa chair et sa peau ; elles se sont permis en outre de placarder à la dite porte un écriteau diffamatoire.
De tout quoi, il nous a requis de rédiger le présent procès-verbal, afin que si, dans le temps, il peut requérir des preuves, il puisse lui donner telle suite que de droit. Et le dit Henry Saint Pierre a signé avec nous le présent, après que lecture lui en a été faite.
Signé : Vieu-Henry Saint Pierre"
L'an 1651 et le dixhuitiesme mars, jour et feste de St Gabriel, a esté exposé un tabernacle au milieu du grand autel de mon esglise (...) a été béni par moy recteur soubsigné - Signé : GARBISSON recteur de Laure - Ayant monté 300 livres.
En marge :
La mesme année ont été accommodées les vitres, comme aussi le couvert de la dite esglise - Montant 400 livres qui font avec le tabernacle 700 livres.
Source : AD11, registre BMS cote AC198/1E3, vue 35.
La 10 novembre de cette année sur les dix heures et demi du soir, les eaux ont été si fortes qu'elles ont environné la maison presbiteralle. Du côté du couchant elles étaient à la hauteur d'environ six pans. La presbiteralle aurait été emportée si elles n'avaient diminué presque, aussitôt. J'étais dans la maison et je ne pouvais recevoir aucun secours.
Année 1788 Récit de Guiraud Prieur de Félines Hautpoul
Au mois de may 1658
Le trexiesme dud. avons ensepveli ou accompaigné Me Pierre Maurel bourgeois du present lieu en leglise St Pierre St Paul lequel est mort d’un funeste asxident sans povoir rescevoir aucun sacrement, scavoir pour estre tombé de la galerie que sanfonsa au monastaire pour estre trop chargée de monde questoient là pour voir jouer une pastoralle pandant les vespres de la parroisse quoy que je y fusse leur aller deffendre où ils estoient environ de cinq à six cens personnes sans conter les petit enfans et ce fust comme miracle qu’aucun desd. petis enfans ny print aucun mal, Néantmoins il y heut quatre mors sur la place, et deux cens cinquante blaissés.
« L’an 1792 et le 24 Décembre, est décédé, âgé d’environ soixante ans, dans la métairie de Madame, un homme qui servait de bouvier et qu’on nommait Pierre et le lendemain a été enseveli dans le cimetière en présence des soussignés avec nous : Gazel fils – Bonnet fils – Auriol Curé ». (registres paroissiaux)
Un Noël loupé !
« L’an mil sept cent soixante-quatorze et le 28 Juin, sont nés trois enfants jumeaux , fils légitimes et naturels de Pierre Danjard et Jeanne Cavailler, dont le premier a été appelé Jean-Pierre, le second Jacques et le troisième François et ont été baptisés le même jour. Pour le premier, parrain : Jean-Pierre Jallabert, marraine : Demoiselle Paule Bessières – Pour le second, parrain : Jacques Bonnet, marraine : Marie-Anne Andrieu – Pour le troisième, parrain : François Bousquet, marraine : demoiselle Marie Lachoupe ». (registres paroissiaux)
« Le 26 Février 1770, mariage à Rieux de : Bernard Barthès, fils de Jean-Pierre Barthès et de Marie Poursines ; et de Elisabeth Laucagne, Veuve de Jacques Dalpeit, noyé dans l’étang de Marseillette, comme il nous conste par la déclaration de la mort qui en a été faite par Antoine Sévérac et Jean Molinier, pêcheurs de cette paroisse, lesquels déclarent en avoir vu le cadavre qu’ils ont reconnu être celui du dit Dalpeit ; nous avons départi la bénédiction nuptiale aux sus dits Barthès et Laucagne, en présence de Maître Rambaud, de Tholomiès ; Ô Farrel vicaire ; Sieur Vincent Grillet, chirurgien et Joseph Bourguy signés avec nous prêtre et curé ».
« L’an mil sept cent soixante-neuf et le quatrième d’Octobre, a été baptisé un enfant qu’on trouva exposé dans la Maison de Ville le vingt-neuf août dernier, lequel à l’inspection, paraît être âgé d’environ dix-huit mois ; et ayant fait mais inutilement depuis le dit jour des perquisitions pour découvrir quel en est le père et la mère et s’il avait été baptisé, nous nous sommes déterminés à la baptiser et luy a été donné le nom d’Antoine François. Son parrain a été Antoine Alary, bourrelier et sa marraine Anne Rouanet, son épouse, du présent lieu. Jean-Maurice Rambaud, curé ».
« L’an mil sept cent soixante-quatre et le dix et septième jour du mois de décembre... nous avons fait la bénédiction et consécration de la grande cloche, et d’une plus petite en l’honneur de Saint François, patron de Haut et Puissant seigneur Messire François Armand de Montiers, Chevalier Comte de Mérinville, seigneur du présent lieu de La Livinière et Ferrals, baron des Etats du Languedoc et mestre de camp de Cavalerie, gouverneur de la ville de Narbonne et du port de La Nouvelle ; et en l’honneur de la Très Sainte Vierge Marie et
Le 28 Février 1764, mariage à Rieux de :
- Jean André BARDOU, fils de André Bardou et feue Marguerite Poussines ; et de Anne CHAMBAL, fille de Jean Chambal et Marie Vaissières.
- Mariage de : Antoine CHAMBAL, fils de Jean Chambal et de Marie Vaissières, et de Elisabeth AFFIAC, fille de feu Pierre Affiac et de Elisabeth Azaïs.
- Mariage de : Etienne GARY, veuf, fils de feu Jean Gary et de Dorothée Arnaud et de Jeanne BARDOU, fille de André Bardou et feue Marguerite Poussines.
« L’an mil sept cent trente et cinq et le huitième may, l’église de Rieux a été réhabilitée par Monseigneur l’évêque de Carcassonne, prié par Monseigneur l’Archevêque de Narbonne. L’église avait été polluée par un battement où il y eut une effusion de sang considérable, provoquée avec malice le jour de Pâques de la même année. La dite réconciliation a été faite en présence des Sieurs Gabriel Rambaud, Louis Vincent, et autres principaux habitants de la présente paroisse. Signatures : Vincent, Rambaud, Lachoupe, J. M. Rambaud Curé ».
« L’an mil sept cent trente et un et le vingt-deux mars, a été enseveli, au dehors de la petite porte de l’église, comme portent ses dernières volontés, maître Etienne d’AUXION, prêtre et curé de cette paroisse, décédé le jour même après minuit, dans la maison presbytérale, après avoir reçu tous les sacrements et les secours paroissiels que l’Eglise accorde aux malades ». (registres paroissiaux)