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« L’an mil sept cent trente et cinq et le huitième may, l’église de Rieux a été réhabilitée par Monseigneur l’évêque de Carcassonne, prié par Monseigneur l’Archevêque de Narbonne. L’église avait été polluée par un battement où il y eut une effusion de sang considérable, provoquée avec malice le jour de Pâques de la même année. La dite réconciliation a été faite en présence des Sieurs Gabriel Rambaud, Louis Vincent, et autres principaux habitants de la présente paroisse. Signatures : Vincent, Rambaud, Lachoupe, J. M. Rambaud Curé ».

« L’an mil sept cent trente et un et le vingt-deux mars, a été enseveli, au dehors de la petite porte de l’église, comme portent ses dernières volontés, maître Etienne d’AUXION, prêtre et curé de cette paroisse, décédé le jour même après minuit, dans la maison presbytérale, après avoir reçu tous les sacrements et les secours paroissiels que l’Eglise accorde aux malades ». (registres paroissiaux)

« L’an mil sept cent trente et un et le seize Novembre, fut inhumé Joseph Sonnier, maître cordonnier, décédé le jour d’auparavant d’une blessure mortelle qu’il avait reçue le onze du dit mois au soir, âgé d’environ trente-huit ans, après avoir reçu tous les sacrements et après avoir pardonné son ennemi ; Et nous n’avons pas attendu les vingt-quatre heures pour l’inhumer parce que le Sieur Fabre, maître chirurgien, nous a assuré que le cadavre était puant... »
(registres paroissiaux : Archives Communales de Rieux-Minervois).

«Un certain Jacques Montargis eut la témérité de calomnier François de La Jugie, seigneur de Rieux. (Il l’avait accusé de maltraiter les habitants des seigneuries de Rieux et d’Alzonne). Le parlement de Toulouse ayant reconnu l’innocence de ce seigneur, le calomniateur fut condamné à mort ; il fut pendu et étranglé sur la place de Rieux, après avoir fait amende honorable et demandé pardon de sa fausse et téméraire accusation... C’était en 1550.(D’après la « Monographie de mon village », par Alexis Baleste, directeur de l’école communale, secrétaire de Mairie, Officier de l’Instruction Publique – Opuscule composé en 1873).

L'an mil sept cent quarante et le 31 de mars, Jean Cazal fils d'autre Jean Cazal et de feue Jeanne Lignères du masage de Caplong d'une part et de Marguerite Caffort fille de feu jean Caffort et de Marie Anne Dalpeit d'autre ayant contracté mariage le 23 du mois de février de la présente année en face de cette église en présence de Pierre Ligneres,

L’an mil sept cent soixante six et le 25e décembre esté baptisée marie estant née le vingt et trois fille illégitime du Sr Bernard Jouy marchand fabriquant de ce lieu, et de Marianne Miquel que led. Sr Jouy a débauchée, laquelle fille estant juridiquement ouie a accusé led. Sr Bernard Jouy lequel en conséquence de l’audition et accusation a consenti de passer un contrat et promesse de mariage et de l’épouser et lequel continue comme auparavant de la fréquenter au scandale de toute la paroisse et à laquelle il fournit toutes les choses nécessaires à la fille nouvellement née et baptisée.

Sera en mémoire que l'arceau auquel est appuyé la voute du sanctuaire de l'église de Ferrals menaçant une ruine d'autant plus prochaine qu'à la démolition des pierres de taille dont il estoit construit, les trouvèrent partagées en cinq à six morceaux, fut detrui et reffait en entier aux frais et dépens du chapitre de St Pons et de Mgr l'eveque, par deux italiens très habilles le 26 juillet 1775 lesquels italiens aidés de Joseph Rouanet Me maçon de Ferrals trouvèrent que led. arceau n'avoit manqué que parce qu'il estoit affaissé par la muraille et le petit clocher qui portoit par dessus et pour aboir? à cet inconvénient,

Extrait du supplément des actes paroissiaux de Trausse.

A Monseigneur l"Archevêque et primat de Narbonne ou à messieurs ses vicaires généraux.

Supplie humblement le soussigné curé de Trausse de votre diocèse et a l'honneur de vous exposer qu'informé dés son entrée dans le bénéfice par des bruits publics de l'état informe où se trouvoient les registres de la paroisse, et des sujets d'inquiétude qu'en prenoient les pères de famille pour le sort de leurs enfants, il avoit jugé ne pouvoir rien faire de plus analogue à ses devoirs,

Vous serez bien aise mon cher lecteur d'apprendre les grands malheurs et les terribles fléaux dont le bon dieu nous a voulu chatier dans ce tems ci. L'histoire vous apprendra sans doute les guerres que louis quatorze a soutenues contre toutes les puissances de l'Europe liguées contre luy ce qui obligeoit ce grand Roy d'imposer de subsides extraordinaires sur ses sujets qui les accabloient, de faire la levée des milices, en sorte qu'on conduisoit les garçons à la guerre comme on les conduit au supplice,

L’an que dessus [1728] et le 15e jour [de l’année] je soussigné prêtre vicaire de Rieux ay enterré dans l’église de St Joulia, le cimetière étant interdit, Jean Mestre dit Siccard ayant reçu tous les sacrements. En foy de ce. PELOFY

AD 11 en ligne - Rieux (1720-1729) AC315/1E11

 

Pour mémoire de la profanation et vol sacrilège qui a été fait dans la nuit du onze au douze du mois de mars mil sept cens soixante quinze. Observation

Il est rapporté sur les registres de l’année mil six cent sept que le huitième jour du mois de février de ladµ. année qu’on vola dans l’église de Siran un reliquaire avec les reliques, le ciboire, le saint sacrement ayant été laissé sur l’auteil, plus une petite croix d’argent qui était dans la sacristie, un surplis, une ganache et trois nappe.

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